Crise sociale et opérationnelle pour les agents et les assurés
ARPEGE est une « promesse informatique » censée améliorer la capacité de rendement du traitement des IJ et du travail des agents en termes de qualité et de productivité pour les années à venir (2025 et 2026).
Or, il n’en est rien puisque les remontées de terrain des « CPAM test » et des articles de presse ont révélé de sérieuses anomalies de traitement qui ont eu :
Un impact direct sur les assurés : retard ou erreur de montant dans le versement des prestations ;
Un fort impact également pour les agents qui rencontrent des difficultés administratives croissantes : envoi de courrier de demande d’indu auprès des assurés pour trop perçu, augmentation des sollicitations assurés.
Depuis quelques mois, les agents, les managers et les services support sont confrontés seuls à cette situation avec une prise en compte des difficultés rencontrées.
Aujourd’hui, la Direction générale fait ce même constat un peu tardivement alors qu’il y a eu auparavant des alertes émises en séance de Commission Santé Sécurité et conditions de travail, et d’INC branche Maladie.
La CNAM amorce donc le report du déploiement d’ARPEGE en 2026. Il conviendrait cependant qu’elle prenne également la mesure de ce dossier dans un esprit plus large et pas uniquement sur un plan technique que seuls les développeurs informatiques maîtrisent (CNAM et SOPRA STERIA).
Afin de remplir les objectifs de la satisfaction client au profit des assurés, et aussi par souci de qualité du travail de nos collègues, la CFTC demande à la CNAM :
De redéfinir la planification et le niveau de rendu des postes lors de la clause de revoyure de la COG maladie en 2025,
De revoir les objectifs COG du délai de traitement des IJ sur 2025,
De déployer tous les moyens nécessaires pour obtenir des embauches supplémentaires (CDD, CDI) dans les caisses primaires en 2025, l’intérim n’étant pas la solution,
De replanifier et améliorer les process de formations à l’outil ARPEGE,
De mettre en place une organisation exceptionnelle qui permettra de traiter toutes les anomalies de l’outil en 2025.