Compte-rendu du SNADEOS CFTC de l'INC Maladie du 28 février 2025

Une INC maladie sans réponse, terne et chahutée. 

Le 28 février était le dernier jour du mois pour espérer obtenir des réponses et nous n’avons eu qu’un silence assourdissant !

L’ordre du jour de l’INC maladie qui nous a été envoyé est complètement déconnecté de l’actualité de la branche et des préoccupations de terrain. Pas étonnant qu’il n’ait été nullement suivi. 

Sur Arpège - pas de panique, le bateau coule pendant que l’orchestre parisien joue du Lully au Roi et paye la représentation aux banquiers en ASS !

La situation non seulement ne s’arrange pas dans les deux caisses pilotes, mais s’aggrave. En effet, après avoir dû faire des acomptes aux assurés pour éviter des ruptures de ressources, l’assurance maladie en est à devoir verser des acomptes aux employeurs (signe d’une situation catastrophique) et à ouvrir une ligne d’action sociale pour rembourser les agios bancaires aux assurés. 

La seule réponse satisfaisante obtenue du DG de la Cnam a été qu’aucun nouveau déploiement n’aurait lieu avant que l’outil ne fonctionne - Vraiment. 

Mais aucune réponse sur un arrêt des injections de dossier dans l’outil et peu de prise en compte des situations des caisses, des salariés, des assurés et des conséquences pour la santé des salariés, cadres et équipe de direction. 

Sur la transformation du service médical – un projet qui déraille en perspective ?

Malgré l’envoie de ses questions et remarques préalablement à la réunion, le SNADEOS n’a obtenu aucune réponse digne de ce nom.  

Sur le desserrement du calendrier : fin de non-recevoir ;

Sur l’attention aux équipes des échelons du service médical : « de nombreuses réunions se sont tenues », mais sur le terrain c’est le flou total…

Sur l’accompagnement des CPAM : pas un mot.  

Avec une réforme non prévue dans la COG, une absence d’enveloppe financière pour les formations, les accompagnements et les renforts nécessaires, comment envisager une réforme basée sur un transfert gagnant-gagnant ?

Et la marche forcée couplée à l’impréparation est arrivée à son paroxysme avec la décision du Conseil constitutionnel de retoquer l’article 51 du PLFSS. 

Reste une question majeure : et maintenant, que fait-on ? quel calendrier, quelle base juridique pour avancer, quel accompagnement pour les équipes ?

En tout cas, nul pour la CNAM, les équipes du service médical vont être très déçues. Elles qui attendent avec une si grande impatience l’intégration dès le 1er juin.

Le réseau CPAM et les 7400 salariés des DRSM espèrent obtenir un cap clair et des réponses à leurs questions légitimes !

Le SNADEOS ne peut soutenir une réforme qui ne se ferait pas sans une méthodologie de projet professionnelle exigeante, sans le respect des équipes et sans un dialogue social sincère et constructif.

Nous veillerons à ce que l’avenir de ce projet soit remis sur rail !