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Le journal de la Fédération N°28 est paru !

Il est arrivé dans les boîtes aux lettres de nos adhérents. Un journal qui revient sur les défis de demain à savoir le télétravail et la représentativité.


Retrouvez l'édito de Christine Lecerf, présidente fédérale CFTC PSE, et Fréderic Belouze, secrétaire général fédéral CFTC PSE


TELETRAVAIL et REPRESENTATIVITE : DEUX DEFIS A NOTRE PORTEE.


Nous vous souhaitons une bonne rentrée, avec pour vous tous, le retour à une vie normale, amicale, culturelle, sportive, des week-ends, des voyages, des projets !


C’est aussi le retour au « collectif travail », avec un télétravail réduit. La Covid ayant relâché sa pression, l’entreprise reprend elle aussi son organisation en présentiel.


Toutefois un questionnement sur le retour à l’entreprise puisque le télétravail a complètement fait ses preuves sur l’année écoulée :


Comment redonner du sens au collectif, au présentiel, quand pour beaucoup d’entre- nous les missions ont été réalisées avec efficacité de chez soi, quand d’avoir travaillé de la maison a permis de libérer du temps de déplacements, d’économiser la fatigue des transports ?

Comment revenir en entreprise sans pour autant considérer que "c’est un retour en arrière" ?

Le télétravail n’a pas non plus que des aspects positifs et il a fallu gérer l’arrivée du travail chez soi, avec pour certains la difficulté de placer la frontière entre travail et vie personnelle, et la perte de liens humains et des moments informels qui forment « la culture » de l’entreprise et son ciment.


Mais ces désavantages ne peuvent faire oublier les gains de temps, de transports, de praticité de cette nouvelle façon de travailler, d’autant que tous les outils sont là pour organiser le management, les réunions, les projets etc.


Aussi pour inscrire durablement ces avancées, nous devrons questionner nos organisations, en négociant des accords de télétravail pour qu’ils soient « gagnant/gagnant », et faire la démonstration, que les relations au travail seront pleinement vécues, sans risque de perte de motivation, ou d’indifférence à l’endroit de sa collectivité de travail : reprendre les bonnes habitudes, la machine à café, le petit coucou aux collègues, la pause déjeuner, retrouver le plaisir de travailler ensemble.


L’entreprise sera gagnante, moins de stress, plus de concentration, une attention accrue, moins d’absentéisme, plus de fluidité et de compréhension des enjeux qui se jouent autour de cette transformation du travail.


Certains groupes, certains directeurs d’organismes en ont compris l’intérêt stratégique et ont déjà conclu des accords au bénéfice des salariés et des entreprises. D’autres se campent dans la politique du « minimum de télétravail » préférant rester sur l’organisation antérieure, alors que d’autres voient dans l’arrivée du télétravail « a new era of agility » et sont en train d’organiser le temps long.


Après l’urgence sanitaire, qui a permis de démontrer la faisabilité du travail de chez soi, il reste l’urgence sociale à négocier un cadre collectif permettant à chaque salarié de disposer de ces nouvelles modalités et de veiller aussi à ce que certains, résidant dans des territoires mal lotis ne soient pas disqualifiés de ces nouveaux modes de travail. Certains collègues ont un vrai problème d’accessibilité au réseau pour télé-travailler des chez eux.


Le télétravail massif pose aussi la question de notre activité syndicale et de sa portée dans de telles conditions. Notre capacité à toucher, sensibiliser nos collègues est interrogée, encore plus dans les structures, les entreprises où nous ne sommes pas à priori en position favorable.

Les excellents résultats de la CFTC Klésia avec 19% aux élections d’entreprise prouve que la nouvelle donne d’organisation n’est pas un frein à notre développement et notre réussite. Avec ce résultat, la CFTC reprend sa place dans l’environnement de la retraite complémentaire et c’est une bonne nouvelle.


Notre Confédération CFTC est proclamée représentative avec un score conforté de 9.5%, nous sommes donc au niveau national un des grands syndicats représentatifs, en capacité de relever les grands défis sociétaux et sociaux pour les années à venir.


Un nouveau cycle s’ouvre, avec de perspectives de reconquêtes pour l’ensemble de nos secteurs.


À titre d’exemple, la création de plusieurs sections dans des CARSAT, organisme où notre présence est plus que réduite, nous place dans la course pour obtenir notre représentativité au cycle 4.


Le dynamisme des équipes de Pôle Emploi augure de résultats tout aussi favorables.


La dynamique affichée par le secteur de l’Insertion, et plus particulièrement les régies de quartier et les missions locales/PAIO, nous permet d’aborder ce cycle avec confiance et détermination.


Avec persévérance, avec nos convictions, avec nos valeurs, nous contribuerons à perpétuer un modèle de dialogue social unique, celui qui a permis les principales avancées au bénéfice des salariés de ces 100 dernières années !

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